Randonnée et tourisme vert

Vous n’êtes que 10 % des plus de 50 ans à pratiquer régulièrement la randonnée. C’est pourtant un sport à part entière, et aussi un art de vivre écologique… et économique !
Pour ceux qui n’ont pas encore goûté aux joies de la randonnée (90 % d’entre vous, donc, à en croire les statistiques !), voici quelques conseils incontournables, afin de vous lancer sereinement dans cette pratique populaire et économique.

Homme faisant de la randonnée pedestre

Les indispensables

• Une bonne paire de chaussures, montantes à la cheville pour bien tenir le pied et prévenir foulures ou entorses, et avec semelle crantée pour favoriser une adhésion optimale. Attention aux vieille baskets qui ne sont jamais adaptées !

• Les bâtons de marche, en plein boom ! Pas seulement pour le style, mais également pour les bienfaits musculaires qu’ils apportent (balancement plus haut des bras, meilleur mouvement de la cage thoracique).

• La trousse à premiers soins, que vous optiez pour une longue (plusieurs jours) ou une courte randonnée (c’est comme en voiture : c’est une fois arrivé près de chez soi que les accidents sont les plus fréquents), elle doit contenir le matériel nécessaire aux petits bobos et plus grands maux. Désinfectant pour les plaies et coupures, pansements et compresses pour les ampoules, gel apaisant pour les brûlures ou les piqûres d’insecte, comprimés de glucose ou tablettes énergétiques pour les coups de fatigue, aspirine pour les coups de chaud, antalgiques…

Côté sécurité

• On l’oublie souvent, mais le premier réflexe sécurité est la préparation et l’anticipation. « Connais-toi toi-même », disait Socrate ! Mesurez bien votre endurance à l’effort, notez les numéros utiles en cas de besoin (le 112 depuis un portable), prévoyez de l’eau minérale (si possible riche en magnésium).

• Les incontournables : une couverture de survie, un sifflet pour appeler en cas de chute hors du sentier.

• Enfin et surtout, le parfait kit de l’orientation ! Pas question de se lancer à l’aveuglette. D’abord, une carte topographique IGN au 1 : 25 000 (à partir de 6 €) accompagnée de sa fidèle… boussole. Quoique ! La boussole semble être un reliquat d’un autre temps, depuis que votre smartphone peut héberger des applications GPS spécial randonnée, dont les plus évoluées d’entre elles répertorient même les plus petits sentiers ! Impossible – théoriquement – de se perdre.

On se lance !

Sur les GR :

Un trait rouge au-dessous d’un trait blanc : le balisage que vous avez tous vu lors de balades signale que vous êtes sur un GR, un sentier de grande randonnée. Ces sentiers (plus de deux cents en France) imaginés et entretenus par la Fédération Française de Randonnée Pédestre (FFRP) parcourent le pays d’est en ouest et du nord au sud, sur 60 000 kilomètres de distance cumulée, soit plus que le tour de la Terre ! Pour les plus confirmés d’entre vous, le redouté GR20 de Corse est un véritable challenge. Le GR2, moins difficile, suit la Seine de sa source à son embouchure, de Bourgogne en Normandie.

Sur les voies vertes :

Instaurées dès le milieu des années 70, elles prolifèrent depuis 10 ans sur des anciens chemins de halage le long des canaux, ou sur des voies ferrées désaffectées. Support privilégié des randonnées pédestres et cyclistes, la voie verte est un excellent moyen de s’ouvrir à la transformation de votre environnement urbain ou rural, et de découvrir le patrimoine architectural ou industriel de votre région.

Sur les chemins des pèlerins :

Découvrir la diversité des territoires français en empruntant des voies chargées d’Histoire : telle est l’aventure promise par les chemins des pèlerins. Ces chemins de vie et de spiritualité s’arpentent tantôt à pied, tantôt à cheval, en suivant un balisage spécifique.

Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle est le plus pratiqué aujourd’hui. Il suit toujours les quatre voies historiques au départ de quatre villes : la Via Tolosana, 525 km d’Arles à Somport en passant par Toulouse ; la Via Podiensis, 480 km du Puy-en-Velay à Ostabat ; la Via Lemovicensis, 820 km de Vézelay à Saint-Jean-Pied-de-Port en passant par Limoges, et enfin la grande Via Turonensis, 915 km de Paris à Saint-Jean-Pied-de-Port en traversant la Beauce, la Touraine, la Saintonge et le Bordelais. Le fameux balisage sous forme de coquille guide les pèlerins modernes que sont les randonneurs !

Moins connus mais également façonnés par la foi, les chemins du Mont-Saint-Michel offrent une magnifique variété de paysages à travers les villes et le bocage normands. Cinq itinéraires principaux ponctués d’hébergements en gîtes permettent de marcher sur les traces de la plupart des rois de France de Saint-Louis à François Ier.

Jean Michel Humeau, directeur de la fédération de la randonnée pedestre nous présente sa fédération et les actions menée en faveur du développement durable : 

 

C’est bon pour la santé, lisez notre dossier : La marche pour rester en forme

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