Monospace ou break : lequel choisir ?

Break ou monospace ? Les deux types de voitures se livrent une bataille féroce. Comparatif.

Lancés dans les années 50, (souvenez vous des DS break et autre 504 Peugeot sept places), les breaks étaient les véhicules des familles nombreuses et des artisans.

break

Leur confort était souvent rudimentaire avec essieu rigide arrière et l’esthétisme aléatoire. Aujourd’hui les breaks plaisent : ils reprennent les qualités des berlines dont ils sont issus. Plus légers, moins sonores et plus aérodynamiques que les monospaces, ils tiennent mieux la route et restent plus sobres. En ville, plus longs, ils compliquent un peu le stationnement mais le seuil de coffre est plus bas, ce qui facilite l’embarquement de charges lourdes.

Les monospaces offrent en revanche un aménagement ludique et apprécié des passagers : assis plus haut, le panorama ne s’arrête pas à la voiture d’à côté. Avec des sièges indépendants, chacun se sent à son aise ; mais la hauteur du véhicule, qui facilite l’accès à bord, peut limiter l’accès à certains parkings avec un coffre de toit. Question comportement, on leur reproche souvent du roulis en virage et des reprises molles (à moteur identique d’un break). Des phénomènes dûs notamment au poids supérieur.

monospace

Un choix subjectif

Jean-philippe de Renault Retail Group du Faubourg Saint Jacques à Paris nous explique que le break dans l’esprit des acheteurs reste plus statutaire et masculin que le monospace plus familial ; à l’image de la pub en cours pour la Mégane Estate où on voit un cadre s’intéresser à la voiture « parce qu’elle est belle ». Un positionnement encore plus marqué chez Audi et BMW où les breaks n’offrent guère plus de place que les berlines. Chez Renault, de la Modus à l’Espace, en passant par la Scénic et les Dacia, les ventes sont d’abord dictées par les moyens de chacun. Notons que Renault a été le premier à proposer en France le concept du monospace inventé au USA par Chrysler avec le Voyager.

Question tarif, la concurrence entre les marques a permis de diversifier les offres et ce n’est plus ce paramètre qui fera la différence. Mais à la revente, les monospaces ont davantage la cote et leur assurance est moins onéreuse.

Le premier prix en break est chez Dacia le modèle MCV essence à 10 560 € et en ludospace le Citroën Nemo Tentation essence est à 11 800 €. Prévoir 1 000 € supplémentaires en diesel.

Comparatif des volumes des coffres :

  • Peugeot 207 SW et Clio Estate : 340 litres et 1200 banquettes repliées sur 4.15 m de long.
  • C3 Picasso : 380 litres sur 4m08, 500 banquette avancée et 1506 repliée.
  • Laguna ou Mégane Break : 500 litres à 1500 litres.
  • C4 Picasso ou Scénic : 500 litres, le grand 5008 offre davantage avec 650 litres.
  • Break Dacia MCV : de 700 à 2300 litres. De 360 litres sous tablettes à 2500 banquette retirée sur 3m86 de long. Un record.

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