Dis-moi quel vélo tu as, je te dirai qui tu es

Il est loin le temps de papa quand tous les vélos se ressemblaient côte à côte à l’usine. Il existe aujourd’hui autant de variétés de cycles que d’utilisation et de budget possibles. Sans en faire l’inventaire, voici quelques propositions au moment de choisir son nouveau vélo.

Vélo_mauvais choix

« Mauvais choix! »

Un « biclou » n’a pas son pareil pour se glisser dans les interstices des encombrements urbains. Il est aussi l’outil idéal d’une balade bucolique.

Pour un usage régulier, oubliez les vélos de course. Leurs pneus sans chambre sont fragiles et cassants sur les nids de poules et ils coûtent trop cher pour être laissés en stationnement public, sans parler de la position inconfortable qu’ils imposent. A réserver aux experts de la petite reine.

Evitez également les VTT : plus agréables à chevaucher mais trop radicaux, ils sont conçus pour crapahuter : ils n’ont ni garde-boue, ni éclairage fixe. Souvent un peu lourds en entrée de gamme, leurs pneus à tétines glissent davantage sur route mouillée. Mais si revenir couverts de boue et descendre les montagnes à fond et casqués est votre credo, foncez !

Au croisement de ces extrêmes voici le VTC, le Vélo Tout Chemin. Il offre la position relax du VTT, la légèreté et les caractéristiques des courses, un nombre de vitesses important pour s’adapter à toute situation, et un budget abordable, à partir de 300 €. En outre, il est équipé de garde-boue efficaces, de catadioptres et des lumières obligatoires sur la voie publique ! Signalons que si l’amortisseur arrière n’est pas indispensable, une fourche télescopique apporte un vrai confort. Elle évite aussi en cas de chaussée accidentée que le guidon vous échappe des mains. On trouve des VTC made in France chez un fabricant situé à Dijon et diffusé partout en France sous la marque Lapierre, qui en propose de très performants.

Enfin, place au vélo hollandais : le plus élégant sans doute, à la façon d’un lévrier. Il est haut, du fait de grandes roues de 28 pouces, et propose des solutions originales : sa chaîne sous carter ne (se) salit jamais, les vitesses dans le moyeu se changent même à l’arrêt (on ne peut plus dérailler), et ce moyeu héberge également le frein qui s’actionne par rétropédalage. Equipé d’un ingénieux antivol intégré, il facilite les stationnements en ville. Reste le poids proche de 20 kg, de 50 % supérieur à un VTC, et le prix, + de 500 €.

vélo_le chat

Assistance électrique

La panacée si vous n’êtes pas d’humeur à faire toujours des efforts : les vélos dits à assistance électrique ! Le principe est de vous aider dans votre pédalage ! En côte ou au démarrage, par pression du pouce, le moteur placé dans le moyeu et alimenté par des batteries prendra le relais. La sensation ressentie correspond à la poussée dans le dos d’un coéquipier bienveillant. Impressionnant d’efficacité. Cet apport permet d’arriver à son rendez-vous frais et dispo. Les VAE ont une autonomie d’environ 30 km, et peuvent aller jusqu’à 28 km/h. les batteries sont soit fixes soit amovibles et se rechargent en une poignée d’heures sur le secteur. Comptez environ 700 €.

Et surtout, on n’oublie pas d’être prudent!

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